Le Pornographe du Topographe - Escales - Verdon


Le Pornographe du Topographe - ED5 - 350m 8a Max / 7b Obl 

 

 

 

Le Pornographe se classe dans l'une des grandes voies les plus dures, mais aussi de loin, l'une des plus belles du Verdon.

Je sais que j'ai souvent l'impression de dire ça, mais là...

350m de pure escalade, passant par les dalles mythique de l'Escalès jusqu'au gros dévers (ce qui n'est franchement pas la coutume de cette rive) !

Peu de répétitions sont à noter pour cette voie, mais elle a vraiment tout pour devenir l'une des "classique" dure du Verdon.

 

Malgré les deux longueurs en 8a, l'enchainement est vraiment envisageable avec un bon repérage.

Les longueurs ne sont pas très dures dans leurs cotations (les 8a pourraient presque être des 7c+ sur certaines falaises). Il n'y a pas de pas bloc retord, mais on a plutôt à faire à de bonnes envolées globalement homogènes, où il faut faire preuve de résistance sur prises crochetantes, entrecoupé de bonnes prises qui vous laisse respirer un peu.

Mais surtout, l'alternance des longueurs fait que l'on est "frais" pour enchainer les longueurs les plus dures (au contraire de El Topo, où l'on s'attaque aux crux alors que l'on est déjà franchement fumé au bois de hêtre...).

 

L3 : 8a, du gros dévers en rive droite !
L3 : 8a, du gros dévers en rive droite !

 

Notre choix stratégique constituera à faire une première grosse journée de calage, et revenir quelques semaines plus tard pour essayer l'enchainement.

 

Et ça aura quasiment fait ! Car excepté le dernier pas du dernier 7b+ (évidemment le seul pas que je n'avais pas calé à cause de mes orteils qui avait fini par me faire un refus d'obstacle au calage) j'enchainerai toutes les longueurs :)

 

À noter que, étant déjà pleinement satisfait du voyage déjà effectué, on a fait le choix de sortir par le bombé de pichenibule en artif, (les 7b+/c patinés ultra retord ne nous faisait tout de suite moins rêver...)

Mais pour les plus boulimiques, il y a moyen de se faire une longueur supplémentaire en sortant par Haute tension ou Pichenibule.

 

L10 : 7c de 14 étoiles...
L10 : 7c de 14 étoiles...

Matos : 16 dégaines et brin de hissage de 60m pour ne pas transformer votre sac en boulet de canon...

 

Approche : Rappels de Dalle Grise, puis de Salsa pour arriver directement au pied de la voie.

 

Départ de la voie dans L1 de Salsa. Une variante plus à gauche semble avoir été équipée, mais passe dans du caillou orange qui inspire peu...

 

L1 - 6c+/7a - 30m : Longueur cotée 7a+ sur le topo, mais qui n'est franchement pas si dure. Homogène avec un ou deux pas à bien gérer. 

 

L2 - 6a 20m :  Traversée horizontale à gauche dans du caillou interactif. C'est plutôt rigolo d'y avoir mis une cotation alors qu'il n'y a pas vraiment d'escalade. C'est votre habilité à ne pas casser de prises qui sera à gérer :)

 

L3 - 8a - 35/40m: Majeur en plafond et gros devers. Grosse traversée à l'horizontale à gauche, avec deux sections bien marquées vers la fin. L'enchainement demande pas mal de Conti, avec une approche où l'on "rampe" entre deux plafonds sur des bacs (env 7a/b), puis les crux entrecoupés de bons repos. Seul problème pour l'enchainement, c'est que c'est du "one shoot". Impossible de redescendre remettre des essais... 

 

L11: 7b+/c typique du verdon
L11: 7b+/c typique du verdon

 

L4 - 7a+ - 25m : Un départ bien dure sur une colo moyenne, les pieds à plats. Après ca se détend pour rejoindre un relai commun avec pichenibule.

 

L5 - 6c - 45m : On peut se détendre pour quelques longueurs ! 3 premiers points en commun avec Pichenibule, puis partir à gauche pour rejoindre un mur gris majeur. Très homogène.

 

L6 - 6b+ - 35m : Monter droit, puis bonne traversée à gauche sur énormes gouttes d'eau. On a souvent envie de monter quand on voit plus de point : continuer à traverser...

 

L7 - 6c - 25m : Encore en traversée à gauche (on coupe une voie qui part tout droit). Technique dans un beau mur gris, superbe !

 

L8 - 7a - 35/40m : Seule longueur à jeter, dans du caillou orange qui fait pas rêver...

 

L9 - 8a - 35m : Les choses sérieuses commencent vraiment !

Longueur juste exceptionnelle... Une petite approche avant d'arriver dans le bombé, puis ca ne vous lache plus jusqu'au sommet. Là encore ça se gère bien. Deux pas à caler, un au départ, et un à la fin, entrecoupé d'une escalade majeur sur bi plus ou moins crochetants avec un gros repos au milieu. Après le crux final, bien traversée à l'horizontale pour rejoindre le dièdre facile. Relai commun avec Les Rideaux de Gwendal

 

L10 - 7c - 30m : Démentiel ! Partir droit (expo sur les deux premiers points) puis escalade hyper homogène. Aucun vrai crux, mais aucun pas facile non plus. Quand on rejoint la cheminée, ne pas suivre les points qui montent droit, mais traverser à l'horizontale. Gardez en sous la pédale pour atteindre le relai !

 

L11 - 7b+/c - 40m : Seule longueur que je n'ai pas trouvée "soft" pour la cotation... À vraiment bien caler pour l'enchainement, car les prises ne sont pas simples à distinguer et les pas sont vraiment techniques. Dure d'entrée de jeu sur les 5 ou 6 premiers points. On peut après se refaire sur une escalade en 6b sur grosses prises avant d'attaquer le crux... Un pas de dalle sur non prise qui demande d'être bien millimétré (ce que je n'étais malheureusement pas :-( ), tout ça bien loin du sol et de son assureur, ambiance !

 

L12 et 13  : Sortie au choix par Pichenibule (artif ou 7c patiné de 10m puis 6a) ou Haute Tension en 7b+ puis 5c (qui n'a pas l'air beaucoup plus facile...)

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